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¤ Reflexions ¤
Mardi (05/07/05)
A coeur ouvert
--> henri Denker
encore un Henri Denker
un peu rétissante à le commencer .. une fois dedans je l'ai dévoré ...
du suspens ... oui et jusqu'à la fin ... et je n'ai pas aimé la fin j'aurai aimé que ça se termine comme les feuilletons américains ... une fin heureuse .. malheuresement .. ce livre est emprunt de réalisme


Il y a une choix .. ce qu'on appelle on dilemne cornélien (corneille le cid ) .. mais il y a un choix à faire ... pourquoi sauver une vie plutôt qu'une autre le plus jeune ? le plus riche ?? une amitié tres forte se lie entre les patients et leur femmes .. ils sont tous 2 du groupe O, et pèse le même poids à 2 kilos prés ..

4ieme de couverture : En sa qualité de chef de l'unité de transplantation cardiaque d'un centre hospitalier de pointe, le cardiologue Allen jouit d'un privilège proprement exorbitant : celui de pouvoir rendre la vie à des cardiaques arrivés en bout de course, grâce à une greffe. S'il détient le pouvoir, il a aussi, lorsqu'il dispose que d'un greffon pour deux patients, le redoutable devoir de choisir le bénéficiare de la transplantation.
C'est Ainsi qu'il se voit un jour contraint de faire un choix entre jim Campbell, 30 ans, paysagiste de son état et père de 2 adorables bambins, et Winston forrest, diplomate, confident du président des Etats-unis, âgé, lui, d'une bonne cinquantaines d'années.
Alors, Campbell ? Ou Forrest
Le Dr pourra-t-il choisir ? ...

Personnages :
Christopher Salde  ; Boyd Angstrom son assistant ;
Harvey Strawbridge : administrateur de l'hopital
Sally Brock : jeune maman (20aine) patiente cardiaque en phase terminale
Millicent F. et Nancy C.  : épouses des protagonistes
Dr Kaplan : médecin de famille des campbell
Paul : fils décédé des Forrest
Dr.Joshua  Robbins,Adeline Sawer Elaine Ducan : équipe médicale
miss breed : assistante du président
Larry Clinton : le donneur du groupe O
Ecrit par Galigaris , à 11:35 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Mercredi (15/06/05)
L'étranger
--> Albert Camus


Un personnage inquiétant

Que je n'ai pas réussi à cerner

Un peu flippant

Je m'en foutis te

Il n'a pas peur de mourir

Il se fout du monde

Il ne ressent rien à la mort de sa mère

Il se marierait avec Marie même sans l'aimer

Il tue sans raison

Il est même condamné à mort

Le catégorique

Le fou

On se demande

 

Mr Meursault est un personnage plus qu'inquiétant un étranger en Algérie

 

 

 

Extraits choisis

 

Il est en prison un passage qui m’a prise car ce n’est pas la première fois que je rencontre ce genre d’anecdote.

 

« Entre ma paillasse et la planche du lit, j'avais trouvé, en effet, un vieux morceau de journal presque collé à l'étoffe, jauni et transparent. Il relatait un fait divers dont le début manquait, mais qui avait du se passer en Tchécoslovaquie. Un homme était parti d'un village tchèque pour faire fortune; Au bout de vingt-cinq ans, riche, il était revenu avec une femme et un enfant. Sa mère tenait un hôtel avec sa soeur dans son village natal. Pour les surprendre, il avait laissé sa femme et son enfant dans un autre établissement, était allé chez sa mère qui ne l’avait pas reconnu quand il été entré. Par plaisanterie, il avait eu l’idée de prendre une chambre. Il avait montré son argent. Dans la nuit, sa mère et sa sœur l’avaient assassiné à coups de marteau pour le voler et avaient jeté le corps à la rivière. Le matin, la femme était venue, avait révélé sans le savoir l’identité du voyageur. La mère s’était pendue. La sœur s’était jetée dans un puits. J’ai dû lire cette histoire des milliers de fois. D’un coté, elle était vraisemblable. D’un autre, elle était naturelle. De toute façon, je trouvais que le voyageur que je le voyageur l’avait un peu mérité et qu’il ne faut jamais jouer. »

 

« Alors, je ne sais pas il y a quelque chose qui a crevé en moi »

Mot de la fin

 

"Comme si ma colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargé de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'été encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente mon seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine"

 

Albert Camus (7/11/1913 - 4/1/1960) Algérie.



Ecrit par Galigaris , à 13:41 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Mercredi (01/06/05)
Confession d'une grosse patate
--> c'est fou comme jmy retrouve
Confession d'une grosse patate
susie Morgenstern


court, bref, je souris presqu' à chaque page je l'ai commencé tout à l'heure et vais surment le finir dans la soirée ..
il est ... j'aime bien la dérision ... et les petits poèmes .. et les phrases en rouge ...
on dirait un peu moi ..
mais pas tout à fait moi ...
sa mère est mince elle ne veut pas que ça fille se goinffre ...elle veut d'une mince une fille parfaite


Extraits choisis

Elle essaie de me calmer" tout ce qu'il te faut pour être belle c'est de perdre quelques kilos" je ne la crois pas

Pourquoi donc le fait de manger est devenu tout un problème ?

Je suis coupable quand je mange et je suis ocupable quand je ne mange pas

Pourquoi le fait de mangera-t-il pris tant d'importance ?

La perfection est donc la maigreur.

Je regreete que, pour moi le péché soit de manger. Ma mère aurait pu créer le onzième commandement de Moïse : Tu ne mangeras point !

Les parties chapitres

Combien pèsent les regrets ?

Combien pèse un coeur gros ?

Combien pèse une mère ?

Combien pèse un régime ?

Combien pèse un cornet de glace ?

Combien pèse un ami ?

Combien pèse une vie ?


le péché oui je m'y retrouve assez bien dans ce livre ... même si c'est ... dur de vivre ...

Ecrit par Galigaris , à 17:17 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Dimanche (15/05/05)
La citadelle des cauchemars
--> de la mort qui tue

¤1998¤

site officiel
l'acheter

Résumé en 4ieme de couverture

Depuis la mort de son grand-père, Vincent a des insomnies. Il est terrifié par un cauchemar qui vient le hanter chaque nuit, à deux heures du matin. Un cauchemar étrangement réel.

Il a beau inventer des rituels pour se protéger. Il a beau essayer de se faire tout petit, transparent, il a beau fermer soigneusement les volets et les rideaux de sa chambre, il y a toujours ce coup de griffe contre la vitre, à deux heures du matin.

Vincent n'ose pas en parler. Il craint que le cauchemar n'en profite pour franchir définitivement la barrière de la réalité.
Mais il ne pourra pas l'en empêcher. Car l'étrange créature qui cogne à sa vitre est décidée à entrer. Elle ne peut pas faire autrement: elle est venue lui demander son aide.

Passages choisis

" Le Don
Celui de raconter des Histoires
Celui de créer l'Incrée
De Sauvegarder l'Imaginaire

La voix désincarnée me fit sursauter

Le marais de l'ennui
La citadelle

Fang, vincent, RadegondeD.L Stern,


Le début

Tout était de la faute de Grand-père. Mon père l'avait toujours dit et maman avait bien dû finir par l'admettre à son tour quand le psychiatre

Les mots de la fin

Nous étions entourés de tours de chateaux forts, délabrés, de passerelles de bois jetés par dessus les gouffres indondables, de ruines médiévales nappées de brumes. Et, au sein de cette architecture en constante expansion, un homme courait, un homme seul, éternellement poursuivi par une horde de démons.


Ecrit par Galigaris , à 13:04 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Mardi (10/05/05)
Axe de lectures
--> Bal des pendus mini commentaire

Bal des pendus

s

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles :
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes damoiselles,
Se heurtent longuement dans un hideux amour.

Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse !
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse !
Belzébuth enragé racle ses violons !

Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale !
Presque tous ont quitté la chemise de peau ;
Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.
Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :

Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,
Un morceau de chair tremble à leur maigre menton :
On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,
Des preux, raides, heurtant armures de carton.

Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes !
Le gibet noir mugit comme un orgue de fer !
Les loups vont répondant des forêts violettes :
À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer...

Holà, secouez-moi ces capitans funèbres
Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés
Un chapelet d'amour sur leur pâles vertèbres :
Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !

Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre
Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou
Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre :
Et, se sentant encor la corde raide au cou,

Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque
Avec des cris pareils à des ricanements,
Et, comme un baladin rentre dans la baraque,
Rebondit dans le bal au chant des ossements.

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.


Axes qui ne sont pas vérifiés donc n'aller pas me gueuler dessus je fais ce que je peux
Ecrit par Galigaris , à 23:37 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Dimanche (08/05/05)
Oceano Nox
--> Victor Hugo

Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Les rayons et les ombres)

Oceano nox

Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !

Combien de patrons morts avec leurs équipages !
L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !
Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.
Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;
L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !

Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.
Oh ! que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus !

On s'entretient de vous parfois dans les veillées.
Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,
Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts
Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,
Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures,
Tandis que vous dormez dans les goémons verts !

On demande : - Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ?
Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? -
Puis votre souvenir même est enseveli.
Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.
Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire,
Sur le sombre océan jette le sombre oubli.

Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?
Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,
Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
Parlent encor de vous en remuant la cendre
De leur foyer et de leur coeur !

Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,
Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre
Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,
Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,
Pas même la chanson naïve et monotone
Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !

Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?
O flots, que vous savez de lugubres histoires !
Flots profonds redoutés des mères à genoux !
Vous vous les racontez en montant les marées,
Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées
Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!

longue
longue
Ecrit par , à 17:34 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Lundi (02/05/05)
L'enfant qui voulait mourir
--> DENKER Henry




DENKER Henry

L'enfant qui voulait mourir
Presses Pocket Presses de la Cité 1985

Robbie est dépressif
il passe de l'euphorie à l'extase ,
il passe du rire au larme
il a peur
ils e croit invincible
il se sent invisible
Pour lui rien est impossible
Les gens ne doivent plus mourir de faim,
il n'a que 15 ans bientôt 16 ans
surdoué, sportif .......
Il à tout à lui des parent qui l'aime mais un père trop absent
Il veut mourir
il se demande si c'est parents (adoptif l'aiment vraiment)
Il se demande se qu'il fait sur terre
Et pour quoi les gens s'intéresse à lui
Il déclenche une émeute au concert
bouzile la voiture de son père ....
Suicide ........
maniaque
dépressif
......
successions d'humiliations
.....
un ras le bol


Ce livre est vraiment prenant, à certains passages tout le monde ce reconnaît dans cette part de portraits quand tout va mal, que l'on se sent stupide, inutile ...honteux(se).

Parfois l'envie de se terrer sous terre !!!!

A lire
Ecrit par Galigaris , à 10:42 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Samedi (30/04/05)
Fahrenheit 451
--> de Ray Douglas Bradbury
Ecrit par Galigaris , à 19:18 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Vendredi (29/04/05)
Noirs Dans les Camps Nazi
--> Serge Bilé
lien
Un livre certe court mais plein de vérité
Ce livre est un receuil de brefs témoignages, relantant la montée du racisme, en allemagne, le génocide en Namibie 1904, les colonnies, peu d'esclavage, les noirs dans les camps nazi, leurs combats, leurs humiliations, les noirs dans la résistances ... des traces de vie, beaucoup de références littéraires, d'auteurs, des familles, des vies brisées, l'eugénisme ... La pureté de la race aryenne
et des parties de l'histoire qu'on omet ..

Hilberg écrivit
"Dans l'échelle de la cruanté humaine Aushwitz détient inconstestablement la palme de l'horreur"

Ecrit par Galigaris , à 17:21 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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Mardi (12/04/05)
Verlaine

Promenade sentimentale

Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;
Les grands nénuphars entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie
Au long de l'étang, parmi la saulaie
Où la brume vague évoquait un grand
Fantôme laiteux se désespérant
Et pleurant avec la voix des sarcelles
Qui se rappelaient en battant des ailes
Parmi la saulaie où j'errais tout seul
Promenant ma plaie ; et l'épais linceul
Des ténèbres vint noyer les suprêmes
Rayons du couchant dans ses ondes blêmes
Et les nénuphars, parmi les roseaux,
Les grands nénuphars sur les calmes eaux.


Nevermore

Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne
Faisait voler la grive à travers l'air atone,
Et le soleil dardait un rayon monotone
Sur le bois jaunissant où la bise détone.

Nous étions seul à seule et marchions en rêvant,
Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent.
Soudain, tournant vers moi son regard émouvant
" Quel fut ton plus beau jour? " fit sa voix d'or vivant,

Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique.
Un sourire discret lui donna la réplique,
Et je baisai sa main blanche, dévotement.

- Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées !
Et qu'il bruit avec un murmure charmant
Le premier oui qui sort de lèvres bien-aimées !


La Belle au Bois dormait...

La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait.
Madame Barbe-bleue ? elle attendait ses frères ;
Et le petit Poucet, loin de l'ogre si laid,
Se reposait sur l'herbe en chantant des prières.

L'Oiseau couleur-du-temps planait dans l'air léger
Qui caresse la feuille au sommet des bocages
Très nombreux, tout petits, et rêvant d'ombrager
Semaille, fenaison, et les autres ouvrages.

Les fleurs des champs, les fleurs innombrables des champs,
Plus belles qu'un jardin où l'Homme a mis ses tailles,
Ses coupes et son goût à lui, - les fleurs des gens ! -
Flottaient comme un tissu très fin dans l'or des pailles,

Et, fleurant simple, ôtaient au vent sa crudité,
Au vent fort, mais alors atténué, de l'heure
Où l'après-midi va mourir. Et la bonté
Du paysage au coeur disait : Meurs ou demeure !

Les blés encore verts, les seigles déjà blonds
Accueillaient l'hirondelle en leur flot pacifique.
Un tas de voix d'oiseaux criait vers les sillons
Si doucement qu'il ne faut pas d'autre musique...

Peau d'Ane rentre. On bat la retraite - écoutez ! -
Dans les Etats voisins de Riquet-à-la-Houppe,
Et nous joignons l'auberge, enchantés, esquintés,
Le bon coin où se coupe et se trempe la soupe !


Ecrit par Verlaine, à 00:35 dans la rubrique "Livres et poèmes".
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