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¤ Reflexions ¤
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L'étranger
--> Albert Camus


Un personnage inquiétant

Que je n'ai pas réussi à cerner

Un peu flippant

Je m'en foutis te

Il n'a pas peur de mourir

Il se fout du monde

Il ne ressent rien à la mort de sa mère

Il se marierait avec Marie même sans l'aimer

Il tue sans raison

Il est même condamné à mort

Le catégorique

Le fou

On se demande

 

Mr Meursault est un personnage plus qu'inquiétant un étranger en Algérie

 

 

 

Extraits choisis

 

Il est en prison un passage qui m’a prise car ce n’est pas la première fois que je rencontre ce genre d’anecdote.

 

« Entre ma paillasse et la planche du lit, j'avais trouvé, en effet, un vieux morceau de journal presque collé à l'étoffe, jauni et transparent. Il relatait un fait divers dont le début manquait, mais qui avait du se passer en Tchécoslovaquie. Un homme était parti d'un village tchèque pour faire fortune; Au bout de vingt-cinq ans, riche, il était revenu avec une femme et un enfant. Sa mère tenait un hôtel avec sa soeur dans son village natal. Pour les surprendre, il avait laissé sa femme et son enfant dans un autre établissement, était allé chez sa mère qui ne l’avait pas reconnu quand il été entré. Par plaisanterie, il avait eu l’idée de prendre une chambre. Il avait montré son argent. Dans la nuit, sa mère et sa sœur l’avaient assassiné à coups de marteau pour le voler et avaient jeté le corps à la rivière. Le matin, la femme était venue, avait révélé sans le savoir l’identité du voyageur. La mère s’était pendue. La sœur s’était jetée dans un puits. J’ai dû lire cette histoire des milliers de fois. D’un coté, elle était vraisemblable. D’un autre, elle était naturelle. De toute façon, je trouvais que le voyageur que je le voyageur l’avait un peu mérité et qu’il ne faut jamais jouer. »

 

« Alors, je ne sais pas il y a quelque chose qui a crevé en moi »

Mot de la fin

 

"Comme si ma colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargé de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'été encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente mon seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine"

 

Albert Camus (7/11/1913 - 4/1/1960) Algérie.



Ecrit par Galigaris , le Mercredi 15 Juin 2005, 13:41 dans la rubrique "Livres et poèmes".